Les pesticides

Pourquoi réduire l’usage des pesticides ?

1. Des produits dangereux

Effets sur l’homme

  • Altération du système immunitaire
  • Cancers et leucémies,
  • Maladies neurologiques,
  • Chaque année, 100 000 agriculteurs se plaignent de nausées, troubles neurologiques, éruptions cutanées après avoir utilisé des produits phytosanitaires.

Effets sur l’environnement

  • Sur l’eau, l’air et le sol,
  • Sur la flore et la faune sauvage et domestique.

2. Une consommation excessive

La France : un mauvais élève

  • 1er producteur et consommateur européen de produits phytosanitaires (75 000 tonnes/an) et 2ème rang mondial, 1/3 des quantités totales utilisées sont des herbicides,
  • 52 % de nos fruits et légumes contiennent des pesticides,
  • 91 % de nos cours d’eau et 55 % de nos nappes phréatiques sont polluées par des pesticides

L’impact

  • 1 gramme de pesticide déversé au bord d’un cours d’eau peut provoquer une pollution sur 10 km
  • Moins de 10 % de la part des pesticides utilisés atteint sa cible, le reste entre dans la chaîne alimentaire, atteint les espèces non ciblées, ruisselle ou pénètre dans le sol,
  • Obligation des pouvoirs publics d’équiper les usines d’eau potable de systèmes complexes et onéreux d’infiltration.

Ceci ne représente pas une situation exagérément alarmiste, mais bien une réalité.

Les pesticides utilisés pour les jardins ont le même impact que ceux utilisés dans le milieu professionnel et les dosages pour petites surfaces, si petits soient ils, doivent être strictement respectés (90 % des jardiniers surdosent leurs pesticides).

Le monde agricole n’est pas le seul responsable, le traitement de surfaces gravillonnées, bitumées, ensablées, etc … (dans nos jardins et sur nos communes) est particulièrement impactant sur les milieux naturels, car la dégradation biologique des molécules des produits est limitée et ceux-ci sont très rapidement entraînés vers le réseau hydraulique.

La commune change ses pratiques d’entretien des espaces

La commune n’abandonne pas l’entretien, elle change seulement ses pratiques et se préoccupe de la santé et de l’environnement des riverains. Ce que fait la commune : 1. Intérêt pour la biodiversité dite ordinaire L’économie repose aussi sur ce que la nature met à notre disposition (eau potable, alimentation, sols riches en humus) et sur les services que les écosystèmes nous rendent (pollinisation, fertilisation des sols). Fauchage raisonné des bords de route

  • Zones prioritaires ciblées concernant la sécurité routière
  • Relèvement de la hauteur de coupe
  • Une seule largeur de coupe hormis en situation de circulation dangereuse
  • Une coupe avant le 15 mars puis une autre après le 15 août

Utilisation de paillages organiques issus de broyages de branches

  • Broyage de branches fraîches pour améliorer et fertiliser un sol
  • Broyage de branches sèches utilisées en paillage contre les herbes et limitation de l’évapotranspiration sur massifs, tours d’arbres, glissières de sécurité d’autoroute.

 Plan de désherbage communal Diminution significative de la quantité de désherbant utilisée,

  • Désherbage uniquement sur pieds de murs avec trottoirs,
  • Ne sont pas concernés, le parking au Pré Valade ainsi que le cimetière bien que ce soit des zones à risques. Le coût du retraitement de ces espaces pour limiter la pollution paraît être important mais à long terme une réflexion devra être menée.
  • Le nouveau traitement de la voirie dans le bourg devrait pouvoir encore réduire les quantités de désherbant.
  • Interventions à la débroussailleuse, de façon ponctuelle, dans certaines zones où la végétation spontanée deviendrait trop importante dans le courant de l’été, en dehors du bourg.

Pour l’instant, le désherbage manuel est une technique efficace, mais consommatrice de temps, au regard de l’effectif des agents communaux.

Il vous faudra apprendre à être tolérant vis-à-vis des herbes, ou dans le cadre de l’écocitoyenneté, peut être, pouvons nous demander à chacun d’apporter son concours au maintien de la « propreté » devant son habitation en complément de l’action des services municipaux.

  • Essais de maintien de zones de jachères
    • Autour de 7 pommiers au Pré Valade
    • Pré bas en face de l’épicerie Point COOP
    • Lavoir de la Bonaudrie
    • Le long du mur du château de la Tour et autour de l’église
  • Installation d’un hôtel à insectes
    • En juin, dans les massifs du Pré Valade et confectionné par des enfants de l’école
  • Essais d’implantation de vivaces sur talus exposé sud et sans aucun arrosage après la 1èreannée d’implantation
    • A la Basse Pommeraie

2. Intérêt pour la biodiversité dite remarquable

Pour la préservation de l’Angélique des estuaires, qualifiée d’endémique française : rarissime à l’échelle mondiale, et dont Port d’Envaux possèdent quelques plants sur ses berges.

Fauche différenciée sur les bords de Charente

  • Fauche au printemps, uniquement jusqu’aux bords de Charente mais pas à l’aplomb
  • Fauche à l’aplomb après mi-octobre une fois que l’Angélique a terminé son cycle (graines dispersées).

Comment jardiner sans pesticide ?

Un jardin propre, accueillant et en bonne santé : comment jardiner sans pesticide

Pour connaître quelques gestes simples pour limiter l’usage des pesticides : cliquez ici