Page 24 - Port Infos Juillet 2016
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22 Bulletin municipal n° 121Les hirondellesLe nourrissage des petits demande énormément d’énergie aux hirondelles. Chaque adulte apporte quelques 7 grammes d’insectes dans la journée, soit environ 7 000 insectes volants et ne nourrit qu’un oisillon à chaque passage. Véritables insecticides naturels, ce sont des oiseaux classés protégés .L’escargot et ses sens insensésSes grands tentacules servent à sa vue (qui est très floue), ses petits à l’odorat.Il boit par sa peau, il pond par la tête. Il n’a qu’une narine placée près de l’anus :son anatomie est déroutante...Buis en danger à cause d’une pyrale venue d’AsieSon vrai nom :Cydalina perspectalis ou Diaphania perspectalis.Originaire d’Asie Orientale (Chine, Japon, Corée)Arrivée en France en 2008.Se nourrit des buis très abondants enFrance et n’a pour l’instant pas deprédateurs.L’adulte est un papillon nocturnebutineur de forme triangulaire.La femelle pond entre 200 et 300 œufs/ponte, au revers desfeuilles de buis. Ils éclosent au bout de 48 heures. 4 muesdurant leur vie larvaire, les chenilles deviennent de plus enplus voraces.Début des attaques à l’intérieur du feuillage des buis.Apparition de fils de soie à partir du 2ème stade larvaire.Les feuilles de buis finissent par être rongées des deux côtés, elles sèchent et donnent un aspect ‘’grillé’’, tombent et le buis s’affaiblit. En fin de stade larvaire, les chenilles peuvent s’attaquer aux écorces laissant par là même une entrée facile aux maladies et champignons qui finiront de détruire la plante.Au bout d’un mois de vie, les chenilles atteignent 4 cm de long. Elles se métamorphosent en chrysalides au sein des feuilles et brindilles. Trois semaines plus tard les papillons éclosent et le cycle redémarre immédiatement. Son activité ne cesse que par temps froid. Les plus jeunes chenilles vont se tisser un joli cocon pour passer l’hiver et reprendre en mars-avril alors que les chrysalides vont attendre le mois de mars pour éclore.Avec quoi traiter la pyrale du buis ?Les insecticides chimiques sont certes efficaces, mais pas biodégradables et nocifs pour l’environnement et la santé. L’insecticide à base de pyrèthre végétal est biodégradable, mais pas du tout sélectif et à éviter proche des points d’eau. Le ramassage manuel des chenilles n’est envisageable que sur un nombre restreint de buis. Le traitement à base de BACILLUS THURINGIENSIS (une souche particulière) est efficace et respectueux des autres insectes. C’est une bactérie qui, une fois ingérée par les chenilles, s’attaque à leur tube digestif. La chenille cesse alors de manger et meurt en quelques jours. Le produit doit être pulvérisé sur toute la surface du buis. Le traitement peut être complété par l’achat de pièges à phéromones pour capturer les papillons et les déchets de tailles doivent être exceptionnellement brûlés.

