Page 10 - Bulletin Juillet 2014
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Bulletin municipal n° 117	Page 08




SENSIBILISONS-NOUS A 


L’ENVIRONNEMENT...





Le crachat du coucou 
(au printemps)

Sur les plantes basses des friches et des prairies, s’observent au 
printemps, autour de la tige et au départ d’une feuille, de petits amas de 

mousse blanche. Ils parsèment la végétation en groupes plus ou moins 

denses. Le langage populaire leur donne le nom imagé de « crachat du 
coucou ».


Ils n’ont pourtant rien à voir avec un crachat ni avec les oiseaux. Ils sont 

produits par la larve d’un petit insecte, la cicadelle écumeuse. L’adulte ne 

dépasse pas 7 à 8 mm de longueur. D’une livrée discrète dans les tons 
brunâtre à verdâtre marqués de zones plus foncées, il est difficile à 

observer, s’enfuyant brusquement en sautant quand un danger approche. 

Les œufs pondus sur les plantes à la fin de l’été ou au début de l’automne 
n’éclosent qu’au printemps suivant. Les larves enfoncent leur stylet dans 

les tissus de la plante et en prélèvent la sève. Ce liquide étant peu 

nourrissant, elles doivent en absorber beaucoup, et donc en rejeter 
beaucoup par l’anus. En insufflant de l’air dans ces épaisses déjections 

liquides, les larves produisent cette mousse caractéristique. Son rôle est 

double : protéger l’animal du dessèchement ainsi que des prédateurs ou 
des parasites. La grosseur du crachat donne une idée de l’âge de son 

occupant. Ceux de larves proches peuvent finir par fusionner en une 

masse unique. Ces crachats ont été observés sur plus de 150 espèces 
végétales différentes, sauvages ou cultivées.



Dans l’air du temps ....


Vigie-Nature est un programme de sciences participatives du Muséum 
d’Histoire naturelle consistant à suivre les espèces communes (papillons, 

chauve-souris, escargots, insectes pollinisateurs, libellules, plantes 
sauvages en ville ...) à l’échelle

nationale, grâce à des réseaux 

d’observateurs volontaires.


vigie-nature.fr



La loi LABBE (février 2014) interdit l’utilisation de produits 
phytosanitaires par les institutions publiques, dans les espaces verts, 

forêts et promenades ouvertes au public, à partir de 2020, et par les 

particuliers, à partir de 2022. Les produits de biocontrôle, les produits 
qualifiés à faible risque et ceux dont 

l’usage est autorisé dans le cadre de 

l’agriculture biologique restent autorisés.












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